Sustainable agriculture
Cambodia

Development and promotion of family farming (in French)


Les actions menées par le projet sont axées sur l’expérimentation, la dissémination d’innovations techniques, les actions d’échange entre les paysans, les activités de formation professionnelle, la contribution à l’installation d’associations de paysans ainsi que sur la capitalisation, l’extension et la dissémination d’informations.Processus de suivi pendant le programmeVersement en 3 tranches
• Mission Fondation fin 2007
• Evaluation finale réalisée par le CFSI

Rappel des objectifs

  • Contribuer à développer l’agriculture familiale en améliorant la production, les revenus, l’alimentation et l’organisation des familles paysannes.

Le projet dans son ensemble

La phase dans laquelle la Fondation intervient est la dernière phase d’un accompagnement CFSI/GRET/CEDAC depuis 5 ans.
Le premier objectif vise à améliorer la productivité et à augmenter la production. Cela implique une meilleure utilisation des ressources et une diversification de la production sans investissements lourds.
Le deuxième objectif vise à permettre aux paysans de s’organiser collectivement pour renforcer les organisations qui seront les garanties de la diffusion des innovations agricoles. Le rapport final relève que la méfiance des paysans envers le collectivisme semble du passé.

Résultats

Ce sont plus de 8 619 paysans qui bénéficient des différentes options proposées par le projet et qui peuvent s’intégrer dans les 950 groupes organisés regroupant des paysans dont 46% de femmes.
1 045 paysans appliquent la méthode SRI (rendement attendu 2,5 t/ha contre 1,2t/ ha). 5 283 familles se sont lancées dans le maraîchage, 388 paysans ont mis en place une ferme multifonctionnelle, 3 388 font de l’élevage de poulets, 1 127 paysans utilisent des foyers améliorés (économie de bois de chauffe de 30% environ), 331 500 arbres ont été plantés…
Le programme a facilité la création de 638 groupes de paysans et 33 groupes d’épargne regroupant 4 472 membres. Ces groupes jouent un rôle essentiel dans le développement de leur communauté.
Chiffres période 2007 : 827 nouveaux paysans, 130 pépinières, 110 000 arbres plantés…

Durabilité des actions menées

Le projet a mené plusieurs évaluations qui ont permis notamment de relever que les paysans augmentent leurs revenus de manière sensible, ce qui est un bon garant pour l’adoption à long terme de ces pratiques. Cela dit le volet “bio” est moins présent sur le terrain, les paysans adaptant les techniques proposées aux conditions du marché. Au niveau des dépenses, on note que les paysans incluent dans le projet diminuent les dépenses en intrants. La participation des femmes est reconnue comme un facteur d’équité, de progrès et de pérennisation des innovations.
La question de la durabilité est liée à celle de la commercialisation des produits : “faut-il commencer à produire beaucoup pour induire la naissance d’un marché, ou bien faut-il d’abord trouver un marché avant de commencer à produire?” Les paysans écologiques utilisent pour l’instant la production au service d’une sécurité alimentaire familiale, le peu de surplus étant vendu de façon irrégulière sur les marchés villageois.

Réplicabilité envisageable ?

Mr Var Sophat habite à Angvah 100, un petit village de la région de Prey Veng. Il a rejoint le projet en 2003, commencé par le SRI puis il a développé un élevage de poulets. Il est par la suite devenu paysan formateur. Ces paysans formateurs prennent le relais du Cedac.
Le rapport final relève pourtant que la sélection des paysans relais peut poser problèmes lorsqu’elle est laissée au niveau villageois. De grandes disparités existent entre les groupements de commune, ce qui laisse supposer que 100% ne survivront pas à la fin du programme.
Le Cedac participe à la structuration du milieu paysan au Cambodge. Il appuie la création de coopératives de producteurs, véritables outils de développement économique.

Rapport d’évaluation finale (extraits)

“Dans un contexte des ONG qui distribuent des biens en liquide et en nature, la démarche du Cedac a mis du temps pour convaincre les paysans.” “Bon nombre de paysans continuent à utiliser engrais et pesticides chimiques dans leur production, s’appropriant l’approche très “bio” du Cedac avec des ajustements pour minimiser les risques d’un échec qui aurait des conséquences désastreuses sur l’économie familiale.”

Share this project on :
© 2014 Fondation EnsembleCreditsTerms of useCookiesFAQSitemapRSS