Eau & Assainissement
Mali

Amélioration de l’alimentation en eau et de l’assainissement


Rappel des objectifs

Objectif général:

Améliorer l’alimentation en eau et l’assainissement

Objectifs spécifiques:

  • Volet assainissement visant une amélioration de la santé publique, du respect de l’environnement, et le renforcement de la société civile, en passant par une amélioration des latrines et des fosses septiques renforcées.
  • Création de deux mini-réseaux d’eau potable avec bornes fontaines (pompage solaire & station de surpression).

Processus de suivi pendant le programme

  • 4 rapports narratifs et financiers dont 1 rapport final.
  • Pour des raisons de sécurité, pas de visite FE durant le projet.
  • Une évaluation finale partielle nous a été transmise.

Résultats atteints

Volet Eau

Le réseau est en place, un réservoir de 30m3 est installé à Tafacirga, et un de 6m3 à Djoumé. Six bornes-fontaines ont été installées. (100% atteints)

Volet Assainissement

  • Inventaire exhaustif des latrines et fosses existantes. (100% atteints)
  • Conception d’un modèle reproductible de latrines à doubles fosses ventilées pour l’évacuation des eaux noires et de fosses septiques pour l’évacuation des eaux grises, à partir de matériaux locaux. (100% atteints)
  • Mise en place de la solution pilote. (0% atteints)

Volet Accompagnement, sensibilisation et formation

  • Organisation et structuration de l’association des usagers de l’adduction d’eau potable (AU.AEP) (100% atteints)
  • Tarification de l’eau. (100% atteints)
  • Accompagnement du processus de contractualisation entre la commune et l’association d’une part et d’autre part entre l’association et le personnel technique. (75% atteints)
  • Formation des organes de l’association. (100% atteints)
  • Formation du personnel technique. (100% atteints)
  • Organisation des activités de mise en eau de l’AEP. (100% atteints)
  • Suivi et accompagnement de l’association dans la gestion de l’AEP. (100% atteints)

Extraits des conclusions et recommandations de l’évaluation des mesures d’accompagnement :

La capitalisation des outils et stratégies développés par AGED dans la région de Kayes en terme d’accompagnement des acteurs responsables de la gestion des systèmes d’Adduction d’eau potable aura permis de mettre en oeuvre des activités qui ont facilité l’appropriation rapide par les acteurs locaux des rôles et fonctions d’exploitation et de gestion de l’AEP de Tafacirga et Djoumé.
Les formations et les outils donnés aux responsables de l’AU.AEP ont ainsi créé les conditions pour une gestion transparente et durable de l’AEP, et si l’on s’en tient aux premiers résultats de gestion déjà obtenus, tout porte à croire que l’AEP de Tafacirga et Djoumé sera une réussite.
Il sera cependant nécessaire pour la consolidation des acquis du projet que les activités en retard soient bouclées et que les recommandations formulées soient prises en compte par Aquassistance et les bénéficiaires. Par ailleurs, il est souhaitable d’accompagner le bureau, les membres du comité de surveillance et le gestionnaire dans les 1ers pas de mise en service et de gestion pratique de l’AEP. Ce temps d’accompagnement permettra de corriger les constats d’imperfections qui peuvent survenir notamment : dans le mode d’organisation du service public de l’eau, dans le processus de centralisation et de traitement des données d’exploitation, dans le processus de gestion des fonds de l’AEP, etc.

Difficulté d’exercice du rôle de maître d’ouvrage de la commune de Colimbine dans la gestion de l’AEP de Tafaçirga et de Djoume

Le décret N°183/P-RM du 14 avril 2000 fixant les modalités d’application de l’ordonnance N°00- 020/P-RM du 15 mars 2000, portant organisation du service public de l’eau potable, définit le régime de la délégation de gestion et les procédures d’attribution en précisant les cas des centres ruraux, semi-urbains et urbains. En vertu de ce décret, la commune peut décider d’instituer une taxe communale sur l’AEP que le délégataire est tenu de percevoir gratuitement pour le compte de la collectivité territoriale. Toutefois, le taux maximal de cette taxe ne devra pas dépasser 3% hors taxe des facturations du service public de l’eau dans les centres semi-urbains et ruraux.
En violation de ces dispositions légales, les migrants de Tafaçirga et de Djoume se sont opposés à la signature du contrat de délégation de gestion de l’AEP entre la commune et l’association au motif que la commune n’a pas été capable de mobiliser sa participation initiale financière au projet.
Cette situation conflictuelle fait que les autorités communales boycottent systématiquement toutes les activités concernant l’AEP de Tafaçirga et de Djoume. A cet effet, tous les acteurs impliqués dans ce projet doivent se résoudre à reconnaître que la commune ne peut pas être tenue à l’écart de la gestion du projet d’autant que cette implication lorsqu’elle s’exerce pleinement est de nature à contribuer à la gestion transparente et durable du système AEP.
Les activités d’intermédiation sociale menées en avril et mai 2013 ont permis d’obtenir l’implication des autorités communales qui ont participé le 9 mai 2013 à la rencontre pour le démarrage de la vente d’eau. Quelques migrants en vacances à Tafaçirga ont également participé à la réunion. Au cours des échanges, le chef du village de Tafaçirga s’est indigné de cette situation et a promis de saisir les migrants en France afin que le contrat de délégation de gestion de l’AEP soit signé dans les meilleurs délais entre la commune et l’association des usager de l’AEP.

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