Espèces animales en danger
Mozambique

Protection des raies mantas et des requins baleines


© Simon Pierce

Inhambane au Mozambique, possède la plus grande population au monde de raies manta et de requins baleines qui y vivent ou y passent. Dans ce même écosystème, on trouve aussi cinq espèces de tortues, des lamentins, des poissons-guitare, des baleines à bosse, des requins et des marlins. Il n’existe aucune protection particulière pour ces espèces et leurs habitats naturels. Elles figurent toutes sur la liste rouge de l’IUCN et sont considérées comme menacées, vulnérables et en danger ou avec trop peu de données les concernant.

Les objectifs de ce projet étaient :

  • Mobiliser un soutien, scientifique, local, politique et règlementaire, pour le passage de lois nationales de protection des espèces, et pour la création d’une Aire Marine Protégée à gestion communautaire.
  • Éduquer les populations concernées à la conservation et l’utilisation d’une économie durable.
  • Former un large éventail de mozambicains à l’exploration, la gestion et la rationalisation des ressources marines côtières.
  • Intégrer les mozambicains engagés dans la conservation dans les opérations touristiques qui utilisent aujourd’hui les ressources marines, et soutenir les compétences et les infrastructures nécessaires pour faire avancer la propriété au niveau local.

Les objectifs visés ont été atteints. Des études scientifiques ont été réalisées dans le but de justifier une loi nationale pour la protection des requins baleines et des raies Manta. Cette loi est en préparation. Des progrès sont aussi en cours pour obtenir la protection de ces espèces au niveau international.
Des opérations de sensibilisation ont par ailleurs été menées : «Village talks» auprès de 2 500 villageois, ateliers de 2 à 4 jours pour 120 pêcheurs, 78 «tourist talks» auprès de clients et propriétaires de lodges, festival pour un public de 1 200 personnes.
Enfin, 22 jeunes mozambicains ont été accompagnés par l’association Bitonga Divers, pour devenir instructeurs de plongée et 21 d’entre eux ont trouvé un emploi. L’association espère récupérer prochainement la gestion d’un centre de plongée. 3 étudiants ont aussi obtenu leur diplôme en biologie marine et gestion du littoral.

Conclusion du rapport d’Olivier Braunsteffer :

«Très beau projet, hautement symbolique au regard des thématiques abordées et en particulier des espèces concernées, et avec beaucoup de résultats satisfaisants obtenus jusqu’à présent.»

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